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My name is Monna.

31 mai 2013

Farewell.

Et tandis que d'autres ont perdu la flamme de l'inspiration et tentent de la retrouver, moi je la laisse s'envoler en la regardant s'éloigner. Plus rien ne me fait écrire ces derniers temps, c'est vrai, et je ne ressens plus ce besoin de remplir des pages blanches, de mettre mes émotions à nu. Je n'ai plus cette envie qui m'habitait jour et nuit auparavant, ni ce feu qui me consumait, je ne le sens plus vivre en moi. Peut être ne suis-je qu'une coquille vide de plus dans ce monde, peut être que j'ai enfin réussi à être comme tout le monde. Mais vous savez quoi, j'ai beau avoir cessé d'écrire, je sais pourquoi je ne désire pas suivre mon inspiration là où elle s'est réfugiée, loin de moi. Je sais, au fond de moi, que jamais elle ne me quittera réellement. Aujourd'hui elle n'est pas à mes côtés, c'est vrai. Mais elle est incapable de vivre sans moi, et sans elle je ne suis plus rien. Je sais qu'elle reviendra, le moment venu, qu'elle m'observe continuer mon existence au loin, attendant patiemment l'instant où elle sera utile de nouveau. Elle est comme cet ange gardien qui me protège, elle fait partie de ma vie, elle me regarde chaque jour qui passe ne pas me préoccuper d'elle. La seule différence avec un ange gardien, c'est que le jour où elle se manifestera de nouveau, ce jour sera celui où plus rien n'ira, où la douleur sera si grande que je ne pourrais pas m'empêcher de l'écrire. Et ce jour-là, elle ne cherchera pas à me sauver ; elle ne fera que m'enfoncer plus loin dans ma peine. Elle m'encouragera à écrire ces lignes emplies de souffrance, parce que c'est dans le malheur que chaque poète a pu composer ses plus belles œuvres. Et c'est pour cela que je ne cherche pas à la suivre, parce qu'elle est simplement synonyme d'un bonheur perdu. Et je ne veux surtout pas perdre mon bonheur. Jamais. J'ai trop souffert pour l'obtenir.

 

Plus jamais je ne veux écrire. 

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21 mars 2013

She's the one.

Ca m'énerve de voir tous ces gens qui se prétendent différents, sans pour autant l'être vraiment.

Avant, je pensais que j'étais à part, que je n'étais pas dans la norme, je considérais le monde comme une masse informe et terne, et les autres gens étaient tous pour moi des produits de cette société de consommation, sans personnalité, addicts à Facebook et à l'américanisation, écoutant une musique commerciale et sans intérêt. J'avais le sentiment de me sentir différente, pas très à l'aise dans cette foule qui ne semblait pas partager ni mes pensées les plus profondes, ni ma vision de la vie actuelle. Je me plongeais dans les livres et les poèmes des temps anciens, car pour moi un texte de 200 ans avait toujours plus de valeur que les articles que l'on trouve dans les magazines d'aujourd'hui, écrits par ces bobos parisiens tous plus huppés les uns que les autres, se prétendant intelligents mais rabâchant sans cesse les mêmes idées, celle que le monde part à la dérive et qu'on ne peut rien y faire. Je pensais que j'étais différente, oui.

Et puis un jour, j'ai fait une rencontre. Quand je dis que tout nous sépare, à première vue, c'est vrai. Elle s'habille bien, prend du temps à se coiffer, à se maquiller chaque matin ; je ne me coiffe presque pas et je me fous de mon apparence. Elle écoute Diam's et Grand Corps Malade ; j'écoute du rock et du métal. Elle est accro aux beaux acteurs et aux séries américaines ; j'adore Fabrice Luchini et Kaamelott. Sa couleur préférée est le rose bonbon ; je suis fan du rouge carmin. Elle adore les chiens, je les supporte peu ; elle aime prendre des photos dans son jardin avec ses amies et le Canon Reflex de son père, avant elle cette idée m'aurait paru absurde. Elle change souvent sa photo de profil et son statut Facebook, et elle a un blog. Elle parle souvent de garçons, elle aime raconter ses journées à ses amies ou sa famille, et quand elle est seule chez elle, elle écoute des musiques à en faire trembler les murs, des chansons profondes, des chansons pour danser, des chansons pour oublier.

Vous pourriez penser que c'est une fille banale, comme toutes les autres filles de cette planète, parce que son existence est rythmée par les mêmes choses que nos vies à nous : la télévision, la radio, Internet, les cours, les amis, la famille. Vous pourriez vous dire que des filles comme elle, on en croise à tous les coins de rue. Seulement voilà, cette fille, malgré toutes ces différences qui nous séparent, malgré le fait que je déteste ce monde si gris, si commun, si uniforme, elle m'a appris une chose qui est, je pense, la plus belle leçon que j'ai reçue de ma vie. J'ai appris à la connaitre, au fur et à mesure des années. J'ai compris que si elle écoutait Diam's ou Orelsan, ce n'était pas parce que c'était une wesh refoulée, mais pour la beauté de leurs textes qu'elle m'a appris à apprécier. Si elle porte une si grande importance à son apparence, c'est parce qu'au fond elle ne s'est jamais trouvé jolie, à cause de la souffrance que lui a toujours procuré ses yeux, son corps. Alors elle a toujours autant redoublé d'efforts pour qu'on lui prouve que si, elle l'était, jolie. Si elle aime tellement se droguer aux séries, c'est parce qu'elle trouve en elles le moyen de se libérer de cette vie qu'elle a du mal à aimer autrement, alors pour réussir à l'apprécier, elle s'est mise à la rêver au travers des histoires d'autres personnes. Cette fille, elle m'a appris qu'un simple sourire sur un visage peut être non pas la preuve que ce visage est heureux, mais celle que la personne qui le porte a trouvé en lui la seule raison de se battre, de continuer à rester forte. Et elle m'a appris qu'un regard pouvait apprendre beaucoup plus de choses sur une personne qu'on ne pouvait le penser, et que des yeux pétillants pouvaient parfois trahir une souffrance indicible. Elle m'a appris que chaque fille que l'on trouve banale ou normale, a peut être souffert bien plus dans sa courte vie que d'autres en 40 ans. 

J'ai critiqué cette société, j'ai critiqué tous ces gens au fond de moi. Mais je ne suis pas mieux. On est tous des produits de cette société. Nous sommes tous uniques, nous sommes tous différents ; nous sommes tous les mêmes. Tous, mêmes les plus grands, même les plus pauvres, même ceux auxquels on ne pense pas parce qu'ils sont en train de crever la dalle au Mali.

Cette fille, c'est ma meilleure amie. Elle m'a appris à regarder au-delà des apparences, et à ne jamais, jamais, se contenter des préjugés. Elle m'a rendue humble et heureuse, et elle m'a appris que la seule manière de me sentir réellement différente, c'est de le lire dans ses yeux à elle. Alors s'il vous plait, avant de vous prétendre différents, apprenez à vous ouvrir aux gens ; car le plus souvent ils ont beaucoup plus à dévoiler que ce que vous osez penser. 

17 mars 2013

Keep smiling.

disney-cheshire-cat

 

 

10 février 2013

Happiness is always within reach.

J'ai ton visage dans mon esprit depuis le début de cette journée, j'ai ton image gravée dans ma vie depuis que je t'ai rencontré. Tu dis que tu penses ne pas me mériter, oh détrompe toi, c'est moi qui suit à mille lieux d'être assez bien pour toi. Je suis la fille la plus chanceuse de cette planète, parce que j'ai réussi à atteindre ma comète… Tu partages mon bonheur, nous rions à l'unisson, est-il plus grande joie que l'amour que nous vivons ? Mon sourire est sincère, grâce au tien, grâce à ton être, et je prie et j'espère, pour que rien de tout cela ne s'arrête.
Et sans toi, je ne serais rien, et sans elle, tu ne serais mien. Je ne sais comment la remercier, comment lui rendre la pareille, car pour sûr c'est grâce à elle que ma vie est un soleil.


 

J'aimerais tant savoir le secret de son sourire, 
Pour qu'il soit aussi grand que ne l'est mon bonheur.
J'aimerais que jamais plus elle ne se force à rire,
Qu'elle oublie ses raisons de pleurer, d'avoir peur.
Que la beauté de la vie soit sa raison d'écrire,
Et que de son visage disparaisse la douleur ;
Surtout que loin de lui elle trouve la force de fuir,
Enfin, que son visage disparaisse de son cœur.
Enlevez-moi mon bonheur, rendez-lui s'il le faut,
Car ni la moindre goutte, ni la moindre larme
N'a le droit de rouler sur ce visage sans défaut,
Pourquoi le temps se retourne contre elle tel une arme ? 
Elle n'est pas celle qui devrait payer pour ce crime ;
La distance, la souffrance, l'ignorance, l'indifférence
Ne devraient même pas effleurer son existence
Et pourtant depuis trop longtemps elle en est victime.


Tu es celle grâce à qui je suis heureuse, et n'en doute pas

Je compte trouver le moyen de te sortir de là
Parce que tu rayonnes bien trop lorsque tu es heureuse
Pour que je me passe d'une lueur aussi radieuse.

Always remember my love, darling, this is no lies
It is as sweet as the beauty of your eyes
As rare as the happiness I feel thanks to you
Sincere, and precious, just as you, darling, just as you.

3 février 2013

 

Carpe diem.

 

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28 janvier 2013

" And I'll be yours until the poets run out of rhymes "

          Enfin ! Aujourd'hui nous sommes le 28 janvier 2013, un lundi, demain je reprends les cours, parce qu'il est 2h du matin très précisément, mais je m'en fiche, j'ai eu une envie subite d'écrire, le sourire aux lèvres, je me suis levée pour m'emparer de mon clavier car l'inspiration m'est soudainement revenue.. Magiquement, comme le bonheur qui m'habite en ce moment même, ce bonheur est magique tellement il est soudain. Comme une envie d'écrire cet instant passé dans tes bras, sur le quai d'une gare, on devait se dire au revoir, mais je n'ai pas pu résister à la tentation de te serrer contre moi et d'entendre ton cœur battre ne serait ce qu'une seconde, je n'ai pas pu m'empecher de te regarder dans les yeux, ces yeux verts qui te vont si bien, et je n'ai pas pu m'empecher de me laisser embrasser… Oh si tu savais combien cela fait du bien, d'arrêter de se cacher la vérité. Je me sens tellement mieux, c'est comme si j'avais appris à vivre avec ce manque qui m'habitait et que j'appelais "bonheur", à défaut de l'appeler autrement. Aujourd'hui, je le sais, je revis… Tu m'as tellement manqué, c'est fou. Je n'ai qu'une envie, etre demain soir pour pouvoir te revoir, profiter plus longtemps de ce moment trop court, cet instant volé au temps, profiter plus longtemps de ton regard et de ton sourire, de ta voix et de tout ce que tu peux dire.. Parce que chacun de tes mots accroche toujours un sourire sur mon visage. Tu fais briller mes yeux, j'ai le ventre noué à ta seule pensée, seulement je pense à toi à chaque seconde. Et je sais que ça risque d'être compliqué, que ça ne sera pas tout rose, mais je m'en fiche, car tu sais quoi ?

 

Je t'aime.

 

" Let's make the most of this life like we're gonna die young" ♪ ♫

31 décembre 2012

Putain qu'est-ce que je t'aime.

 

Putain qu'est-ce que je t'aime.

 

13 décembre 2012

 

« Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d’être seul comme un moineau sous la pluie. Fatigué d’avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d’où on vient et pourquoi. Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde. »

 

 La Ligne verte.

1 décembre 2012

Still fighting.

          Vous vous êtes déjà senti si vide que respirer devient une épreuve ? Avez-vous déjà ressenti la souffrance de la peur, de l'ignorance, de l'angoisse d'être oublié ? Avez-vous déjà succombé aux pleurs dans les moments de solitude, vous êtes vous déjà demandé comment tournerait le monde sans votre présence, si vos larmes avaient encore un sens ? Avez-vous déjà contemplé vos poignets rêveusement, vous êtes vous déjà assis au bord d'un quai, des questions plein la tête ? Est-ce qu'une musique a le pouvoir de vous replonger dans le passé, un mois, un an en arrière, sait-elle vous rappeler cet hiver que vous avez passé à ses cotés, quand tout était encore parfait ? Avez-vous déjà pleuré toutes les larmes de votre corps, tant que vous vous sentiez à peine vivre, avez-vous su accrocher sur votre visage un sourire après tant de peine ? Avez-vous déjà connu la haine, le malheur d'être détesté, connaissez vous la peur de l'échec, la peur d'être battu, de tomber dans l'oubli, d'être trahi, connaissez vous cette impuissance qui vous amène parfois à regretter vos choix ? Etes vous tombé si bas un jour que l'espoir d'une main tendue vous est apparu comme un rêve inaccessible ? Avez-vous su vous relever des épreuves sur votre chemin, avez-vous su sourire, avez-vous su rire, vous raccrocher au bonheur de vos proches lorsque vous le pouviez ? Avez-vous déjà pensé que la vie vous battait à mort parfois, comme pour vous tester, comme un tri sélectif de la nature ? Vous êtes vous déjà senti pathétique ?..

 

          Alors si vous êtes encore là, soyez fier de qui vous êtes. Soyez fier d'être un battant, fier d'être résistant, et si vous avez encore assez de cran, assumez vous tel que vous êtes, vraiment. Car rien ne vaut le bonheur de s'accepter tel que l'on est.

 

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21 novembre 2012

" It's always darkest before the dawn. "

       Je crois que je commence à entrevoir ce qui semble être une lueur d'espoir, au loin. Je crois qu'après ce long chemin parcouru quasiment seule, sans leurs présences, après avoir traversé la noirceur des matins et la fraicheur des soirées d'automne, après avoir erré dans ces couloirs et m'être assise tant de fois sur ces bancs accompagnée de mes plus fidèles et sombres amies, le coeur empli du manque et de la souffrance malgré tous ces gens qui  m'entouraient sans me voir, je crois qu'au bout de ce tunnel paraissant sans fin, apparait une faible clarté. Fragile encore, incertaine. Je pourrais à peine dire s'il s'agit de la lumière du soleil ou de celle d'une simple chandelle. Mais elle est là, je la vois, je peux sentir sa douce chaleur atteindre difficilement ma peau. Sa présence rassurante m'apaise enfin. Et je commence à reprendre espoir, à respirer comme avant. Ca me fait du bien, parce que cette lueur, quoique bien différente, brille un peu du même éclat que celle qui illumine mon existence depuis bientot deux années. Je ressens en elle un grain de folie, une étincelle dans le sourire et dans le regard qui me rappellent tellement sa présence, à elle. Et quelque part, ça me rassure, je me sens moins perdue, moins seule. Quand je n'ai pas peur de me projeter dans l'avenir, je me dis que je serais tellement heureuse d'avoir désormais une raison de supporter tous ces voyages en train et de braver le froid et les heures de cours. Avoir une amie à qui me raccrocher me manque affreusement... Et je suis tellement pressée de la serrer de nouveau dans mes bras dans quelques jours, de pouvoir passer ensemble plus qu'une petite heure volée à un lundi après-midi. Sa flamme manque à mon être, et lorsqu'elle doute de moi c'est mon corps entier qui s'ébranle, ce sont des torrents qui coulent de mes yeux. Je sais que tu ne voulais pas que je le prenne mal, mais ton message aura au moins eu cet effet sur moi, l'effet d'un coup de tonnerre pris en pleine face et grâce auquel tu finis changée. Je te promets de faire de mon mieux pour te prouver combien je tiens à toi, tu es bien trop précieuse pour ça, mon étincelle, mon rayon de soleil .. <3

 

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